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Saison 2011 - 2012
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par Gilles Macé


Revue de presse

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Spectacles



Revue de presse


  Article paru dans l'Express de Toronto le 8 mai 2012

AMBIANCE CABARET DE FÊTE ET PAILLETTES
AVEC LES VOIX DU COEUR



photo Lula Louge


Article paru dans Le métropolitain le 8 mai 2012

EN DEUX TEMPS TROIS MOUVEMENTS



    18 ans. L’âge de la majorité, mais encore l’âge de la folie. Les Voix du Cœur ont dix-huit ans, ça se fête. Aussi, ils ont fêté l’évènement comme il se doit. Au Lula Lounge, cette salle de cabaret située dans le quartier brésilien de la ville. Les Voix du Cœur sont un chœur francophone d’une trentaine de membres, dont trois hommes. Chaque année, sur deux soirs, ils produisent un spectacle qui fait salle comble. Le Lula Lounge peut accueillir 185 personnes, ce qui donne une idée de l’ampleur de leur succès.
    Le spectacle était intitulé « En deux temps trois mouvements ». D’après Manon Côté, qui dirige le chœur depuis 16 ans, « Le titre a été donné après coup. Les œuvres présentées sont tellement éclectiques que nous avons séparé le spectacle en deux temps, et trois thèmes : Les grands disparus, de la tête aux pieds et les années 70 ».
    En effet, le spectacle a commencé sobrement, avec l’Auvergnat de Brassens, repris par l’ensemble du chœur, suivi de Frédéric, de Claude Léveillée. Le ton était donné. Les œuvres présentées seront tantôt canadiennes, tantôt européennes.
    À noter également l’ouverture à d’autres cultures, telle la culture lusitanienne. Mariléa Manzini et Sylvain Tagyimedjeu Dadjeu ont interprété Sodade, de la chanteuse capverdienne Cesaria Evora. Un morceau de bravoure pour un mot impossible à traduire en français, mais qui se rapprocherait de « manque habité », selon le musicien Pierre Barouh.
    Après ces moments d’émotions, place à la rigolade. Le deuxième temps était consacré au corps, « de la tête au pieds, avec tout ce qu’il y a entre les deux », pour reprendre les mots de la présentatrice Catherine Audet. S’en est suivi une très remarquée intervention de Serge Paul, de la troupe de théâtre Bombedimai, qui a interprété un slam de Grand Corps Malade : Ma tête, mon cœur et mes couilles. Serge Paul s’est tant plût sur scène qu’il est resté présenter la suite du programme : les années 70. En particulier au Québec. Paillettes, perruques, pattes d’éléphant.
    L’attirail était de sortie, pour un petit moment nostalgie. « Les années 70 étaient une époque complètement folle, déclare Manon Côté. Nous avons voulu rappeler des souvenirs à ceux qui l’ont vécu au Québec, et faire découvrir des chansons aux européens. Tout en s’amusant. » Le pari est réussi.



photo lula lounge